Tout est usé. L’écriture meurt. Crépuscule.
Les sens premiers ont perdu leur force. Nos mots s’effacent.
Ceux qui les remplacent n’ont ni force ni éclat. Ce sont des paravents, des phrases lisses, peur d’avoir à servir.
Nous devons fuir l’évidence, machine à chanter.
Partir en quête de mystères nouveaux. Plus rien ne doit être clair. Une certaine idée du brouillard.
Laissons nous gagner par l’incompréhensible et jouons, voulez-vous, à l’exégèse. Cherchons à comprendre ce que jamais nous ne pourrons comprendre.