L’idiot du village
Une feuille dans la bouche
La photo remplit la page.
Mois : décembre 2016
Mondo cane, verte rive
Immobile en un lieu immobile
La vie tous les jours
Essentiel
Ce qui attend
Désenfanté
Le presque rien.
Bourré à la gueule que-veux-tu
Le soleil
La place dévolue au premier œil
En grande agitation
Sourire ou ne pas sourire.
C’est le cœur bien lourd que j’annonce
La violence des loisirs
Je meurs
Arbre obsédant
De mon envie de savoir.
Les seigneurs se promènent
En service calme
Image égale à la lumière.
Main courante
Sans s’en rendre compte il écrivait le même poème chaque jour. Il se donnait des nouvelles d’elle.
Le monde, un langage
Matin vient, nuit aussi
No-kill
« Ce que recherche mon regard, ce sont des gens reconnaissant à la vie, des gens qui pardonnent et qui ont surmonté leurs doutes, qui comprennent la vérité, dont l’esprit tenace est baigné d’une lumière blanche tellement perçante qu’elle donne de l’espoir à leur présent et à leur avenir« .
Louis Faurer
Epaulé jeté
Arbre domestique/Maître trime
Fleurs ne font plus l’amour.
Levé en masse/le vent
Héros pris/nasse butineuse
Fleurs ne font plus l’amour.
Manèges convois/caisses
Fleurs ne font plus l’amour.
Plein le dos/Abeilles mortes.
Fleurs ne font plus l’amour.
L’arrachage des mots doux
Anticorps, homme indéfini
Harmonie en bleu.
Cendres sorcières
Le mystère, vouloir comprendre
Dans le miroir quelque chose
Floue le regard
Elle se drape et s’habille
Et s’en va-t-en poème
Elle chante un air comme
Ne sais quand reviendra,
Ne sais quand reviendra.
La plainte au procureur
Il tenta désespérément de passer une tête dans la porte. Rien n’y fit. Elle n’était pas dans le bon sens, la porte.
Issu de la série « l’homme et ses petites manies ».